Rencontre {V Jude

[Haaaaaaaaa !!! J'avais quasi fini et l'installation de windows live mail m'a proposé de redémarrer l'ordi, maintenant ou plus tard et comme un boulet, j'ai cliqué sur "voulez-vous redémarrer votre ordinateur maintenant"... ^^' J'sais même plus c'que j'avais écrit...]

Elizabeth haussa un sourcil. Blasée à un niveau poids lourds. Mais lorsqu'elle reconnue à qui appartenait et cette silouhette et cette voix, elle eut un sursaut d'intérêt. Serait-ce...

Jude McCallum ? s'étonna-t-elle.

Aussitôt elle regretta que les mots aient franchis la barrière de ses lèvres. Elle aurait préféré faire mine de ne pas le connaître afin qu'ils se présentent l'un l'autre afin qu'elle ait une chance de pouvoir lui parler quelques instants. Surtout que de faire circuler au près de ses camarades de la gent féminine qu'elle avait discuté avec Jude McCallum à la nuit tombante pourrait lui permettre de se lier avec quelques unes d'entre elles. Ses journées seraient moins longues...

M'enfin bref, c'est loupé pour le super moment passer à baver sur Jude, pour sûr qu'il allait disparaître dans quelques secondes. En quoi une fille aussi banale qu'elle pourrait être intéressante pour lui ?

Elle décida de se reprendre. Pour se redonner contenance, elle croisa les bras et se tourna complètement vers lui pour lui faire face.Enervée contre elle-même et ses désirs futiles, elle ouvbrit la bouche pour reprendre la parole, mais d'un ton posé et contrôlé :

Agacée, oui... Mais pas contre toi. Quoique si tu gardes ton petit sourire ironique encore longtemps tu vas faire un plongeon dans le Lac...

Zut... Résidu de son amitié avec Kayla... Comment pouvait-elle se faire des amis si elle continuait à envoyer valser les gens qui l'approchaient ? Mais pour rien au monde elle allait s'excuser...

« Tu évites excellemment bien le sujet ». La remarque tourna dans l’esprit d’Elizabeth. Et plus d’une fois… Alors qu’elle s’interrogeait sur le sens de ces paroles, Jude précisa le fond de sa pensée. « Agacée » ?« Agacée » !! Et bien son agacement revint au pas de charge, en aussi peu de temps qu’il n’en faut pour cligner des yeux.


La première cause de son agacement, fut qu’elle n’avait pas compris où Jude voulait en venir avec sa remarque voilée. La seconde fut,encore et toujours, la pensée peu glorieuse qu’elle accordait à ses camarades.


Son regard vola jusqu’à Jude. Flamboyant. Elle se tut, ne préférant pas répondre pour l’instant. Elle se régala pour lui répondre :


Oh pardonne-moi ! J’ignorai que tu t’intéressais à quelqu’un d’autre que toi…


C’était un peu facile. En plus elle ne le connaissait pas, mais pour rien au monde elle se serait empêchée de le tacler verbalement. Et puis, faut bien admettre qu’elle était encore vexée de ne pas avoir saisie le sens de son allusion énigmatique.


Oui, énigmatique !


Elle serra les dents mais, comme un instinct incontrôlable, elle ouvrit la bouche pour partager les raisons de son irritation.


Bon, trêve d’énigmes (et toc !)… Ces simplement nos chers compatriotes qui… mmh ?... m’insupportent… J’envisage donc de faire de quelques uns de ces crétins de la pâtée pour Hippogriffes…


Elle le jaugea une seconde.


Intéressé pour me filer un coup de main ?


Elle lui fit un clin d’œil. Mais derrière son ton enjoué, elle continuait à cacher le véritable fond de sa pensée. Son sentiment d’énervement ne venait pas uniquement de son ressentiment envers ses camarades, mais bel et bien d’une sensation de « non adaptation » pour cette nouvelle année à Poudlard. Au point que quitter l’école et vivre sa vie maintenant avait des allures de Paradis…

Elizabeth haussa un sourcil. Etonnée par la réplique. C'est qu'il serait vexé le pauvre vieux ! Il la connaitrait qu'il saurait que derrière ses propositions de rébellion, jamais Elizabeth ne tentait quelque chose... A moins qu'elle quitte réellement cette école, elle en profiterait pour faire passer un sale quart d'heure à quelques têtes bien choisies dans le tas...

- Ouais, et toi tu dois avoir le cerveau un peu grippé par le froid pour ne pas reconnaître de l'ironie là où il y en a.

Comme si elle allait quitter l'école. Seule... Accompagnée par quelqu'un comme Kay' elle l'aurait fait, mais seule avec ses bouquins, hors de question !

Elle soupira. Les yeux clos, elle pencha la tête sur le côté pour se faire craquer la nuque. Deuxième soupir : d'aise, cette fois. Une bourasque secoua ses cheveux et, enveloppée par le froid, elle rapprocha ses mains du bocal où dansait sa flamme jaune orangée. Mieux. Après un rapide coup d'oeil à Jude, elle se rapprocha pour partager la chaleur qui émanait du récipient de verre. Sa conscience lui rappela quand même qu'elle s'avançait un peu dans ses conjectures pour supposer que, tout comme elle, Jude avait froid. C'est pourquoi, lorsqu'elle fut à moins d'un mètre de lui, elle ajouta :

- On partage ?

Elle montrait la flamme, qu'elle tendait en avant.

- Peut-être que toi et ton ego avez un peu froid...

Tout comme il le faisait, elle le regardait droit dans les yeux.

Elizabeth jeta un coup d'oeil appréciateur aux chapes brillantes qui les enfermaient progressivement dans une bulle de chaleur. Malheureusement elle déchanta rapidement lorsqu'elle commença à avoir beaucoup trop chaud, au point d'envier McCallum qui, maître de son sortilège, retirait son écharpe et sa cape. Sa méfiance monta d'un cran lorsqu'il lui précisa les risques encourus si par "mégarde" elle entrait en contact avec les volutes.

Enfin, tant que "mégarde" ne signifiait pas "poussée dedans par McCallum", elle ne craignait rien... C'est ainsi qu'elle se mit à le haïr. Et à se haïr par la même occasion. Mais quelle idiote elle était de s'être approchée comme ça ! Elle avait envie de le gifler ! De marquer sa belle gueule d'un joli tatouage aux dimensions de sa main...

Elle se mordit la lèvre inférieure. Contrariée au plus au point (en fait elle est vexée, mais avant qu'elle l'admette un jour, on peut toujours courir... bon bref), Elizabeth admis tout de même sa défaite... Bon ok, la supériorité temporaire de McCallum.
Elle déposa au sol son bocal et, d'un léger moulinet du poignet, mit fin au sortilège emprisonné à l'intérieur, la formule dansant dans son esprit. Dans la foulée, elle se débarrassa de son écharpe et de ses mitaines qu'elle laissa tomber à ses pieds.

- Oh mais de rien... J'ai bien vue qu'on ne peut vous dissocier toi, et ton égo sur-dimensionné.

Elle s'installa aussi sur sa cape afin d'éviter de se mouiller sur l'herbe imprégnée de neige. Puis, n'y tenant plus, elle reprit avec sérieux :

- Alors, raconte... Quel est ce sortilège ? Serait-il de ta compo ou l'as-tu trouvé dans un bouquin perdu de la biblio ?

Elle l'observait avec un grand intérêt, à l'affut de la moindre duperie ou mensonge.